D’un point de vue physiologique, la cellulite désigne une protrusion de graisse sous-cutanée dans le derme, caractérisée par une modification visible de la topographie de la peau1.
L’apparition de la cellulite est étroitement liée à deux phénomènes physiologiques, tous deux associés à un état de stress oxydatif:
-Une accumulation de graisse dans le tissu adipeux, conduisant à une hypertrophie des adipocytes.
-Une fibrose du tissu conjonctif.
Dans certaines régions du corps, comme les hanches et les cuisses chez la femme, la morphologie atypique du tissu adipeux favorise le stockage des lipides, entraînant des forces de tension au sein des lobules graisseux ainsi qu’une augmentation du stress oxydatif.
Cette accumulation de graisses et de radicaux libres entraîne la destruction des fibres de collagène et le développement de fibrose, limitant ainsi l’évagination des lobules graisseux. La protrusion des lobules dans le derme entraîne alors l’apparition d’un aspect « peau d’orange » de la peau1,4,5.